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aristide peyronnie - Page 2

  • C’était hier : Un abri pour l’alambic d’Aristide

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 26 janvier 1997.

    aristide peyronnieAristide Peyronnie († 14 mai 2019), près d’un demi-siècle d’expérience, goutte-à-goutte (Photo archives, janvier 1997).

    Chacun se souvient de la mésaventure survenue en janvier 1996 à Aristide Peyronnie, venu tout droit de son Couserans natal afin d’exercer en Kercorb, la gratifiante profession de bouilleur ambulant. Cette nuit là, Aristide avait réussi à sauver in extremis son alambic encerclé et menacé par les eaux furieuses du Blau descendant en amont de Villefort. Les tribulations de ce sympathique « brulou de vin » n’ont pas entamé le moral de ce cher Aristide, d’autant qu’il bénéficie cette année d’un lieu on ne peut plus sûr, aménagé avec la plus grande attention par ses amis villefortois.

    Aujourd’hui, « l’atelier public » dans lequel Aristide distille tout son savoir-faire est un ancien transformateur érigé vers la fin des années 1940, qui permettait alors à la bonne fée Electricité de transiter par Villefort, depuis Joucou, vers les villages ariégeois situés au-delà de la ferme d’En Dilius. Les compteurs électriques ont laissé la place à l’alambic de Maître Aristide qui poursuit sa délectable mission à l’abri des éléments, grâce à la louable prévenance des habitants de Villefort.         

  • Puivert : Quinze bougies pour le verger du musée du Quercorb

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 19 juin 2006.

    musée du quercorb,aristide peyronnieAristide a livré quelques secrets liés à la technique de la distillation (photos archives, juin 2006).

    Le musée du Quercorb, qui met en valeur l’histoire et la culture locale, vient de s’enrichir d’un nouvel atout avec l’aménagement d’un verger au sein duquel trône en bonne place, un superbe alambic d’époque. Initiés en 2005 par la Communauté de communes du Chalabrais, ces travaux auront contribué à la mise en valeur du village de Puivert. L’impact esthétique de cette réalisation est en effet direct, puisque visible depuis la route départementale et sa muséographie un appel aux visiteurs de passage pour une visite du musée.

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    En présence de Roger Rosich, conseiller général du canton de Chalabre, Lucien Clergue, président de la CCC accompagné de ses vice-présidents, Gaston Bauzou maire de Puivert, Christian Guilhamat maire de Chalabre, Jacques Laffont maire de Montjardin, Jean-Pierre Salvat maire de Rivel, Aristide Peyronnie, bouilleur ambulant, Gisèle Sabatier, responsable du musée, le nouvel espace a été officiellement ouvert au public, à quelques jours du début de la saison touristique. Une inauguration au cours de laquelle Lucien Clergue mettait en avant la complémentarité du musée et du verger, appelés à œuvrer pour la conservation du patrimoine en Kercorb.

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    Roger Rosich saluait la politique de développement local menée par le Conseil général, partenaire privilégié dans la réalisation de ces actions à travers le contrat de développement du territoire. Contrat mis en place en partenariat avec les territoires ruraux depuis plus de dix ans, et qui ne cesse de porter ses fruits. Le conseiller général concluait en remerciant Christian Nys et Manuela Crossman, maîtres d’œuvre, les entreprises et les employés techniques de la CCC. Une visite guidée du verger en compagnie du maître bouilleur Aristide a permis de conclure cette soirée inaugurale.

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  • C’était hier : Aristide sauvé des eaux !

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 janvier 1996.

    aristide peyronnieAristide a sauvé son outil de travail, posé sur les berges du Blau (Photo archives, Décembre 1994).

    Le fil de l’eau a toujours été pour le « brulou de vin » ambulant, le fidèle et indispensable allié qui vient compléter l’admirable travail de l’alambic. Mardi matin pourtant, aux alentours de 4 h, notre ami ariégeois Aristide Peyronnie, arrivé la veille à Villefort, a connu une belle frayeur en voyant son outil de travail cerné par les eaux furieuses du Blau. Il y avait urgence et l’imposant vase à distiller de 700 kg a donné beaucoup de mal aux Villefortois, conscients du péril et venus spontanément à la rescousse.

    Sous une pluie battante et dans la nuit noire, l’alambic a pu être ramené sur la terre ferme, obligeant Aristide à changer l’habituel emplacement de son « atelier public ». Au petit jour, la situation était maîtrisée et rapidement le nectar coulait à nouveau dans les serpentins, telle une bienfaisante perfusion.

    Les bouilleurs ambulants devraient-ils à l’avenir demander une prime de risque ? Aristide ne l’envisage pas mais si l’eau de vie n’a plus aucun mystère pour lui, c’est acquis, ce montagnard du Couserans nous a confié qu’il n’affectionnait pas particulièrement l’eau courante et bouillonnante. « Chaque vin à sa lie » disent les anciens, et si les caprices du ciel ont failli compromettre la délectable mission d’Aristide, le cru 95 n’en sera que meilleur. 

  • Au revoir Aristide

    aristide peyronnieIl avait pris l’habitude de défier le temps qui passe, et par tous les temps, Aristide Peyronnie est décédé au matin du mardi 14 mai, à l’âge de 86 ans. La triste nouvelle est parvenue de son Couserans natal, où un dernier hommage lui sera rendu vendredi 17 mai à 10 h, en l’église Notre-Dame de la Nativité à Massat (Ariège).

    En ces tristes circonstances, sincères condoléances à Hervé son fils, à Romain son petit-fils, à tous ses proches et amis que cette disparition afflige.